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Lutte contre les moustiques : les bons gestes à adopter

Depuis le 1er janvier 2020, la lutte contre les moustiques est une mission exercée par le SIBA, suite à la dissolution de l’Établissement Interdépartemental pour la Démoustication du littoral Atlantique (EID).

Cette mission se scinde en 2 volets distincts :
> la lutte contre le moustique commun (ou encore appelé autochtone)
> la lutte contre le moustique tigre.

L’agence Régionale de Santé (ARS) reste néanmoins compétente sur l’aspect sanitaire, aussi appelé lutte antivectorielle, qui se concentre sur la lutte contre les « vecteurs », c’est-à-dire les moustiques capables de transmettre certaines maladies, dont le moustique tigre qui est vecteur potentiel du chikungunya, de la dengue et du zika.

« Chacun peut, en adoptant des gestes simples, participer à la lutte contre la prolifération des moustiques »

La lutte contre le moustique commun

La mission du SIBA consiste à surveiller et traiter si nécessaire les gites larvaires identifiés pour lutter contre la prolifération du moustique commun. Un travail de fond est également engagé par le SIBA avec les différents gestionnaires de sites afin de favoriser une gestion hydraulique adaptée à la problématique moustique.

En aucun cas, le SIBA ne peut ou ne pourra traiter les moustiques adultes, l’utilisation de produits dits adulticides est engagée uniquement par l’Agence Régionale de Santé (ARS), dans le cadre d’une lutte sanitaire révélée.  En cas de problème sanitaire grave (chikungunya, dengue, etc…), seule l’ARS pourra décider de mettre en place un traitement curatif.  Dans tous les cas, il sera exceptionnel et très localisé.

La lutte contre le moustique tigre

Sur le territoire du SIBA, le moustique tigre est considéré comme implanté sur une première commune depuis 2016. Et toutes les communes sont peu à peu concernées.
Le SIBA ne peut pas engager des campagnes de traitement anti-larvaire, comme il le fait pour le moustique commun, car les gîtes sont constitués de petites quantités d’eau diverses et urbaines, dont une majeure partie se trouve dans les jardins privés.
Il est donc indispensable de mobiliser la population pour lutter efficacement contre la prolifération des moustiques et en particulier du moustique tigre.
En particulier, il est très important de supprimer les eaux stagnantes qui permettent la reproduction du moustique, à l’intérieur et surtout autour de son domicile. Pour cela :
> supprimer les soucoupes des pots de fleurs ou les remplir de sable,
> renouveler l’eau des vases plusieurs fois par semaine,
> vérifier le bon écoulement des gouttières,
> mettre à l’abri de la pluie ou supprimer tout objet pouvant se remplir d’eau…

Ces gestes sont indispensables pour limiter la prolifération des moustiques. Les autorités publiques ne peuvent, en effet, lutter seules. Chacun, en modifiant son comportement et en adoptant des gestes simples, peut participer à la lutte contre la prolifération des moustiques.

Le saviez-vous ?

Le moustique tigre ne voyage pas, il vit dans un rayon de 150m. Le moustique qui vous pique est donc né dans votre quartier.
Le moustique tigre ne peut pondre sans eau.Par contre une petite quantité, comme un dé à coudre lui suffit…d’où l’importance de supprimer les sources d’eau stagnantes.

Reconnaître le moustique tigre

Il est tout petit ! (Environ 5mm, soit plus petit qu’une pièce de 1 centime, ailes et trompe comprises!).
Il a des rayures noires et blanches (pas de jaune), sur le corps et les pattes,
Il vit et pique le jour (ce n’est pas lui qui vous empêche de dormir !
Sa piqûre est douloureuse.

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